En Europe de l’Ouest, on ne connaît presque plus le cheval de trait au travail. Après la deuxième guerre mondiale il a peu à peu disparu de la conscience collective. Ce n’est qu’avec la sensibilisation croissante pour les questions écologiques et pour les races d’animaux domestiques menacées de disparition que les choses ont changé. Il existe trois façons de débarder : à l'aide d'un tracteur, d'un transporteur ou alors avec un cheval voire deux au maximum.

 Le cheval a de nombreux avantages mais aussi des inconvénients: il est plus maniable que les grosses machines, plus économique, ne pollue pas, ne fait pas de bruit et ne détruit pas le sol.

Cependant il n'est rentable que sur une distance maximale de 200m ou lorsqu'il faut débarder des petits bois.

Les associations et les personnes individuelles qui se sont engagées depuis les années quatre-vingt-dix pour l’utilisation des chevaux de trait ont fini par se faire remarquer et par être écoutées. On redécouvre une source d’énergie qui est utilisée depuis des millénaires et qui est à la fois inépuisable et absolument écologique. A une époque, où les échanges européens s’intensifient à tous les niveaux, le moment est venu de concerter sur le plan international les efforts qui cherchent à promouvoir une utilisation moderne et responsable de la traction animale.